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Si Berlin est “Poor, but sexy”, Londres est définitivement “High End and Sexy » ! Pour ce 2ème passage au sein de l’équipe de Drink up London derrière l’organisation de la London Cocktail Week, tous les fondamentaux étaient présent : les meilleurs Barman du monde derrière le bar ou le micro, des exposants allant du mastodonte des spiritueux à la Micro brasserie londonienne, des belles soirées et des actions de découvertes / professionnalisation dans toute la ville. Si Berlin est et reste la référence européenne du B to B, Londres s’impose clairement comme la capitale B to C.
Basé à Old Spitafields Markets, un des deux Hubs de la London Cocktail Week avec celui situé à Soho à World Class Room, j’ai eu l’occasion de voir le Cocktail Village, un concept situé dans un marché couvert des plus classes.
Clôturé, ce village est en fait composé de stands de plus ou moins grandes marques qui offrent des cocktails à prix cassé (£5 au lieu des £12/15 actuellement pratiqués dans la ville). J’ai pu voir plusieurs tendances :
Les contenants originaux :
L’époque du verre semble révolue, ou tout au moins, le verre n’est plus l’étape obligée. Si les plus grands bars de ce monde ont commencé depuis plusieurs années à proposer des contenants originaux (notamment le NightJar avec ses contenants comestibles), les marques semblent avoir emboité le pas pour proposer des alternatives intéressantes au simple verre. 2 Exemples : Cointreau avec ses bouteilles carrées en plastiques pour proposer ses Fizzs et Funkin Cocktails avec ses mini shakers floqués pour leurs variations autour de grands classiques (mon raspberry mojito étant probablement la pire chose que j’ai bue lors de cette année 2016, médicaments et cocktails à la Grande Motte inclus).
Les Cocktails à la Bière :
Berlin a désormais sa scène dédiée à la Bière et aux cocktails à la Bière alors que Pieroni se paye le meilleur Barman du monde (Simone Caporale) et un stand de toute beauté pour mettre en avant ses produits. Pieroni effectue même un virage intéressant puisqu’au-delà de créer des cocktails pour utiliser sa bière, la marque développe maintenant des bière spécialement pour des cocktails.
Le Café et les liqueurs de Café :
Berlin en avait fait son produit phare en 2015 et il est impossible dorénavant de ne pas avoir de stand producteur de café et/ou liqueur de café sur un salon. Tia Maria se paye le stand le plus abouti et probablement le plus grand de ce Old Spitafields Market. En même temps, Londres n’est autre que la ville de Dick Bradsell, créateur de l’Expresso Martini (Vodka, Expresso, Liqueur de Café)
Glass After Dark Vol 2 :
On avait fait la 1 en 2015 et on fera la 3 en 2017. Mis sur pieds par l’équipe de Quixotic projects (les gens derrière Candelaria, Hero, Glass, le Mary Celeste ou le nouveau projet du Palais de Tokyo), cette soirée est à chaque fois un des highlights de l’évènement. Tenu cette fois dans le sous-sol de l’Ace Hotel, cette soirée emporte le titre envié d’afterparty non officielle du « 50 Best bars countdown ». Boissons millimétrées au bar, Josh Fontaine aux platines, du beau monde au comptoir ou sur la piste, le hashtag qui convient : #PerfectNight !
The Art of Blending Chivas :
Qui n’a jamai revé de se prendre pour un maitre blender ecossaise? A peut pres 100% de la population mondiale. Mais si, comme moi, vous êtes intéressé par tous les aspects de l’industrie du cocktails, Chivas nous a offert l’occasion quasiment unique de créer notre propre blend. Nous avions à disposition des single Malts des Highlands, Lowlands, Speyside, Islay et Strathisla ainsi que tous le matériel de chimiste niveau 5ème technologique (pipette, Bécher, Entonnoir…).
Visite Distillerie Beefeater :
Si la distillerie est accessible toute l’année, la visite durant la LCW était plus complète puisqu’elle nous a permis d’accéder à la salle des alambics, normalement interdite au public. Nous avons même pu assister à la coupe de la part d’un des distillateurs en plein travail. Occasion unique de gouter différentes coupes d’un des gins les plus vendus au monde : la tête (Heads), le Cœur (the heart, partie que l’on cherche a isoler) et la queue (The tail). Pouvoir gouter la tête, le corps et la queue d’une même batch est une expérience extrêmement intéressante. Entendre le Distillateur répondre à la question « Que faites-vous de la Tête et de la queue ? » par « On les revend à Bombay Sapphire ! », ça vous donne envie d’être anglais.
Bombay Sapphire Party :
J’ai désormais trouvé la feinte pour rentrer dans toutes les soirées un peu privées de ce genre d’évènements : je dis que je m’appelle Ian Burrel et je prends un accent mi Jamaïcain, mi Cockney. Ethique discutable, résultats nettement moins puisque si j’en juge au public, je ne suis visiblement pas du niveau ou du statut de certains de mes voisins. Steve Schneider d’Employees Only (NY & Singapore) que j’ai déjà rencontré à quelques reprises, fend la foule pour venir me saluer. Quand le meilleur Barman du monde discute avec toi comme si tu étais le PDG de Bacardi ou le 2ème meilleur barman du monde, nous sommes contraint d’aimer cette industrie. 2/3 belles idées sur cet évènement réalisé en rooftop du Ace Hotel avec la charte Graphique bleue de la bouteille iconique de Bombay, la garniture à la branche de pin, la variation quadruple autour d’un même cocktail avec juste une trace de peinture aromatisée à l’intérieur de verre et la présentation dans un verre en forme d’oiseau suspendu dans une cage.
Speed Rack :
Compétition de vitesse pour barmaid, le Speed Rack est évènement également caritatif car les bénéfices générés sont reversés à la lutte contre le Cancer du Sein. Aujourd’hui mis en avant par Lynnette Marrerro et Ivy Mix, 2 figures du Bar américain, cet évènement est toujours une étape importante du Bar Show dont il fait partie. Ouverte exceptionnellement à des hommes (pour peu qu’ils portassent une robe), cette étape tenue au Dandelyan Rooftop Bar, s’est avérée nettement plus festive et moins result oriented que les résumés d’autres étapes, notamment aux USA, que j’avais vues online. Seul Bémol, selon mes informations, le prix d’entrée pour accueillir une étape du Speed Rack serait de l’ordre de 15 000€. Et ceci n’est vraiment pas à la portée de tous les organisateurs d’évènements, surtout en Europe où l’argent généré par ce type d’évènement reste faible par rapport au même type de Bar Shows outre Atlantique, voire même en Asie ou en Océanie.