Ron Barceló – Spiritueux – République Dominicaine – 14 mois – 37,5°

Vieilli dans des fûts de Bourbon du Kentucky américains, le Ron Barceló fait partie de la famille des « 3B » dominicains avec Brugal et Bermudez. Emigré de Majorque en 1929, Miguel Barceló crée « Barceló & Co » à Santo Domingo en 1930. Il fallut une cinquantaine d’année pour devenir le Rum le plus populaire du pays. En expansion internationale continue depuis, il est aujourd’hui disponible dans plus de 50 pays. Réputé pour sa douceur, je dois reconnaitre ma déception de ce coté là : à l’instar du Longuetau Guadeloupéen, je trouve une odeur d’alcool avant tout au nez. La bouche révèle des aromes de noix grillées et de caramel. Déguster seul est une possibilité mais c’est en cocktail qu’il est le plus intéressant.

Mes Notes :

• Nez : 3,5/5
• Bouche : 4/5
• Cocktail : 4/5

Mon cocktail : le BBT Mystery Cocktail (Carlos – Ambassadeur Ron Barcelo)

• 1.5 dose de Ron Barceló
• 2 doses de thé noir anglais infusé de Fraises et Framboises fraiches
• 0.75 dose de sirop de sucre de canne
• 0.5 dose de jus de citron vert frais

 

China China – Liqueur – France – 40°

Autre production iséroise dont je suis friand, la China China (CC) est une liqueur crée par Bigallet en 1875. Conçue dan la 1^ère partie du process comme un triple sec type Cointreau, elle est ensuite redistillée avec plantes, les graines et les épices qui li donne sa saveur particulière. Plutôt porté sur l’orange amère au nez et à la bouche, c’est surtout l’aspect complexe et épicé (cardamome) qui reste très longtemps en bouche. Étonnamment inconnue par rapport à sa cousine produite les moines de Saint Laurent du Pont, cette liqueur mériterait à être plus exposée.

Mes Notes :

• Nez : 4/5
• Bouche : 4/5
• Cocktail : 5/5

Mon cocktail : Le China Fight (Bigallet)

• 1 dose de Cognac
• 0.5 dose de China China
• 0.25 dose de Bols Elderflower (Fleur de Sureau)

 

Calvados – spiritueux – France – 10 ans– 40°

L’enterrement de vie de garçon d’un pote, voici absolument la seule raison valable pour aller en Normandie 3 jours en pleine automne (début juillet, quoi). Mais bon, une fois qu’on y est, la visite d’une cave de calvados s’impose. C’est à Houlgate que j’ai eu l’occasion de discuter Calvados avec Celine, Normande et spécialiste de cet alcool de pomme. Après une dégustation conséquente, mon choix s’est porté sur deux bouteilles : Un Calvados XXX 10 ans d’âge et une Blanche qui est un calvados non vieilli plus orienté cocktail. Le Calvados 10  ans d’âge est étonnamment peu boisé pour un spiritueux vieilli aussi longtemps. La saveur de pomme est également beaucoup très présente mais n’arrive pas encore à masquer complètement l’aspect fort en alcool du produit. C’est toutefois un superbe produit à boire dans un verre à cognac, seul.

Mes Notes :

• Nez : 5/5
• Bouche : 3.5/5
• Cocktail : 3.5/5

Mon cocktail :  Le Calva’Ros (Création HDC – inspirée du Jack Rose de Lisa Laird-Dunn – 1830)

• 2 dose de Calvados
• 1 dose de jus de citron vert frais
• 0.5 dose de sirop de Grenadine

 

Blanche – spiritueux – France – 10 ans – 40°

La Blanche est une explosion de saveur avec la rondeur du vieillissement en moins. La comparer avec un Calvados permet de vraiment bien ressentir l’apport du vieillissement en futs de bois sur les spiritueux. Je trouve énormément de similitude entre ce produit et la poire Williams du Papy, ce qui s’explique aisément par les process de fabrication similaire et les fruit de base de la même famille. Beaucoup plus orienté cocktail que le Calvados, la Blanche est un alcool blanc qu’il faut éviter de boire seul (sauf si vous êtes un agriculteur de plus de 55 ans à l’heure de l’apéro).

Mes Notes :

• Nez : 3/5
• Bouche : 4/5
• Cocktail : 4.5/5

Mon cocktail :  L’aurore boréale (Création HDC)

• 1 dose de Blanche
• 1.5 dose de jus d’Ananas
• 0.5 dose de cointreau
• 0.5 dose de Jus de citron vert
• 0.25 dose de sirop de Fraise