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Le jour où Hemingway libéra le Ritz (et surtout son bar)

Posted on 25 Août 2014 in Histoire du Bartending | Commentaires fermés sur Le jour où Hemingway libéra le Ritz (et surtout son bar)

628x471Nous sommes en Août 1944, la France est déchirée par les combats entre l’armée Allemande sommée de tout détruire sur son retrait et les alliés débarqués 10 semaines plus tôt en Normandie. Prendre Paris, au delà de l’aspect stratégique, est d »une portée politique capitale. Celui qui prends Paris libère la France et De Gaulle sait que s’il veut éviter que la France soit traitée comme l’Allemagne, il doit saisir cette chance. Le Maréchal Leclerc est chargé d’entrer à Paris en 1er avec sa 2ème division blindée.

mcaYJsJklAV7xGYdLxIt--wAlors qu’il bûche sur son plan d’attaque, un Journaliste Américain du Collier’s demande audience et lui demande tout simplement de lui donner des hommes afin qu »il puisse être le 1er Américain dans Paris et qu »il puisse libérer son lieu de débauche d’avant guerre Favori, le Ritz. Mis à la porte par le militaire Français, Ernest Hemingway ne comprend pas pourquoi sa croisade n’est pas prioritaire dans cette guerre total contre le nazisme. Qu’à cela ne tienne, Hemingway rencontre des résistants et arrivent à les convaincre de la justesse de sa mission. Il se présente donc ce 25 août 1944 dans un Paris insurgé place Vendôme avec sa Jeep, son uniforme de correspondant de guerre et un fusil mitrailleur. « Où sont les Allemand? je viens de libérer le Ritz » demande t il à l’accueil. Le directeur, Claude Auzello, lui répond qu’ils sont partis depuis longtemps et qu’il ne peut pas le laisser rentrer avec une arme dans l’établissement. Hemingway retourne à la Jeep, dépose son fusil mitrailleur et re rentre dans l’établissement pour entamer son ardoise record de 51 dry martinis.

Bar_Hemingway_Ritz (1)Un contrôle des caves où il repère 2 prisonniers et le stock d’un excellent Brandy et une visite des étages supérieurs et du toit plus tard, Hemingway passe par « sa » chambre (celle utilisée avec Mary Welsh, la fameuse « Bloody Mary ») pour cribler de balles, étant donné qu’il ont été « salopés » par les Nazis.

Même légèrement romancée, cette histoire révèle le rapport presque charnel entre le futur Prix Nobel et l’Hotel parisien. En 1994, lorsque le petit Bar de l’hotel est renommé, c’est tout naturellement que le nom d’Hemingway est choisi.

 

Sources :

La Croix

New York Post

San Francisco Gate